Première intervention 2022

L’an­née commence mal pour ce plan­chiste confirmé et bien connu en ce dimanche propice à rester au coin du feu à regar­der les JO. Alors que le vent est d’Ouest 6 B avec une mer agitée, il perd son maté­riel, qui s’éloigne inexo­ra­ble­ment sans s’inquié­ter de son proprié­taire. Pas seul sur la plan d’eau, il est assisté par un autre plan­chiste.

 Cela va donner le temps à un témoin de remarquer cette situa­tion peu ortho­doxe. Il va appe­ler le très effi­cace 196 qui sonne dans la passe­relle du Cross Jobourg. Le temps de prendre les « éléments » et c’est la station de Cour­seulles qui s’y colle. Normal, la zone de recherches est sur Bernières.

 

16 mn, c’est le temps qu’il faut pour l’équi­page pour mettre en œuvre le semi-rigide SNS 630. Il permet d’évo­luer plus faci­le­ment là où est signalé le duo en diffi­cul­tés, pas loin des défer­lantes.

 

Cinq autres minutes et l’équi­page est au contact. Tout va bien, l’eau est à 8°, l’air à 11° mais tout ce petit monde est bien équipé. L’ap­prenti plan­chiste sauve­teur reprend sa navi­ga­tion tandis que le premier, aban­donné par sa planche, est remonté à bord et son maté­riel récu­péré, sans rancune. Bon, ce n’est pas prudent d’al­ler se poser sur la plage pour dépo­ser le requé­rant, route retour à la station. Fin de mission.