Les interventions des sauveteurs de Courseulles

Les rapports de mer de l’an­née.

 

 

Navire de plai­sance à moteur en panne


Le 25 novembre, alors que les béné­voles étaient en action sur la fête de la coquille, la station a été enga­gée au profit d’un navire de plai­sance à moteur en panne dans le nord du port arti­fi­ciel d’Ar­ro­manches.

Aussi­tôt, un équi­page à été déta­ché pour prendre en charge le plai­san­cier en diffi­culté. L’opé­ra­tion a été conduite rapi­de­ment avec effi­ca­cité et le convoi est arri­vée sur la plage d’As­nelles, point de départ initial du requé­rant, sans encombre.

À noter une première inter­ven­tion en auto­no­mie pour les deux (récents) sauve­teurs enga­gés.


Escorte d’un convoi remorqué remorqueur


Le 30 septembre, il est 14 h 30 quand le CROSS nous demande d’al­ler au contact d’un plai­san­cier pour une éven­tuelle assis­tance. Un témoin a signalé un bateau à moteur en diffi­culté devant Bernières.

Un plai­san­cier à la voile semble vouloir lui porter assis­tance mais aurait quelques diffi­cul­tés à le remorquer.

Il s’avère que le remorqueur comme le remorqué ne demande pas d’aide. Nous escor­tons toute­fois le convoi jusqu’au port, un moteur de 6 CV nous parais­sant un peu juste pour remorquer dans de bonnes condi­tions. Le convoi arrive toute­fois jusqu’au port sans encombre. Nous rega­gnons notre poste.


Remorquage d’un navire support de plon­gée


Le 2 septembre, 17 h 58. À la demande du requé­rant, le CROSS Jobourg engage la station pour porter assis­tance au navire base plon­gée du club de plon­gée voisin de la station. Il se situe à 6 nq dans le N.O. de Cour­seulles et au vu du jusant, le « Ville d’Ar­ro­manches » ne pourra être ramené qu’à Ouis­tre­ham.

18 h 20 : mise en alerte de la SNS 259.

18 h 30 : la SNS 259 appa­reille et va à la rencontre du requé­rant.

19 h 00 : la remorque est établie et le convoi fait route sur Ouis­tre­ham avec un HPA à 2 h 45 de route. La palanquée fait ensuite savoir que 2 plon­geurs sont malades (mal de mer) et qu’elle souhaite si possible débarquer ses deux plon­geurs ainsi que 4 autres personnes afin d’or­ga­ni­ser la récu­pé­ra­tion de l’en­semble de la palanquée par voie terrestre à desti­na­tion.

19 h 56 : avec l’ac­cord du CROSS, le semi-rigide SNS 630 est mis à l’eau et convient d’un point de rendez-vous devant Cour­seulles.

20 h 05 : la jonc­tion est faite et 9 min plus tard, le semi-rigide est sur la plage. 

21 h 23 : le convoi arrive dans le chenal d’ac­cès à Ouis­tre­ham. La SNS 259 repar­tira plus tard dans la nuit vers Cour­seulles où elle arri­vera vers 1 h 00 le 3 septembre.

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Remorquage d’un navire en diffi­cul­tés


Le 28 août à 14 h 00, le CROSS Jobourg nous met en alerte pour un navire de plai­sance, 5 personnes à bord, ayant embarqué de l’eau par l’ar­rière du bateau suite à une grosse vague.

14 h 08 : nous appa­reillons, les équi­piers préparent la moto­pompe de bord et nous faisons route vers le navire en diffi­culté.

14 h 15 : nous abor­dons le navire, nous consta­tons que le proprié­taire à réussi à assé­cher les fonds de cale et que 3 personnes ont été récu­pé­rées par une embar­ca­tion sur zone.

14 h 20 : le moteur du navire étant hors service, nous passons la remorque et mettons le cap sur Cour­seulles.

14 h 44 : le navire est mis en sécu­rité sur la cale de Cour­seulles. Fin de mission.


Dispa­ri­tion inquié­tante


Le 27 août à 7 h 16, le CROSS engage la station pour recher­cher une personne dont la dispa­ri­tion dans le nuit est signa­lée inquié­tante à la cale de Tracy (Arro­manches). Il s’agit d’une suspi­cion de suicide et il est demandé d’en­ga­ger tous les moyens de la station dispo­nibles. Seuls les 2 semi-rigides peuvent l’être du fait de la marée.

07 h 33 : le SNS 630 appa­reille et est nommé OSC (on scene coor­di­na­tor / coor­don­na­teur sur les lieux). Le Juno appa­reille quelques minutes plus tard. Le SNS 630 effec­tue un trait de côte jusque le port arti­fi­ciel d’Ar­ro­manches et doit blan­chir l’in­té­rieur du port.

07 h 50 : le Cyclone Rescue arrive sur zone, le semi-rigide SN S501 de la station SNSM de Port-en-Bessin signale avoir appa­reillé. Il faut 9 min à Cyclone pour repé­rer le corps corres­pon­dant au signa­le­ment sur la plage. La gendar­me­rie sur zone confir­mera.

08 h 03 : le CROSS donnera ensuite liberté de manœuvre à l’en­semble des moyens sur zone.


Véli­plan­chiste en diffi­culté


Le 26 août à 20 h 10, le CROSS engage la station pour porter secours à une jeune femme en diffi­culté sur sa planche face à la plage de Lion sur mer (mât cassé).

20 h 18 : le semi-rigide SNS 630 appa­reille, fait une route sur Lion. Le Cross nous demande de faire un trait de côte à partir de Cour­seulles. Le semi-rigide SNS 614 de la station SNSM de Ouis­tre­ham, égale­ment engagé, est déjà sur zone. HLO Cyclone Rescue fait route sur la posi­tion.

20 h 29 : le SNS 614 signale être au contact d’une jeune véli­plan­chiste, assis­tée par un kaya­kiste. L’équi­page du SNS 614 ramène le duo à terre au contact des pompiers. Tandis que le SNS614 a liberté de manœuvre, le CROSS demande au SNS 630 de faire un trait de côte sur la route retour pour blan­chir la zone (incer­ti­tude) survolé par Cyclone Rescue qui effec­tue un quadrillage de la zone de recherche.

21 h 13 : le SNS 630 est sur la plage pour être remonté à l’abri.


Fausse alerte pour un nageur supposé en diffi­culté


Le 22 août à 20 h 15 alors que nous étions en exer­cice, sur le secteur d’Ar­ro­manches, avec les 3 moyens de la station, le CROSS Jobourg nous appelle par VHF pour une inquié­tude sur un nageur, secteur de Luc-sur-Mer. Nous faisons route sur le secteur dési­gné le plus rapi­de­ment possible.

20h23 : le semi-rigide JUNO arrive sur zone, suivi du SNS 630 et de la SNS 259. Après concer­ta­tion des témoins à terre, il s’agis­sait en fait de plon­geurs en apnée, ne signa­lant aucune dispa­ri­tion dans leur groupe.

21 h 05 :le CROSS Jobourg donne liberté de manœuvre à tous les moyens. Fin de mission.

21 h 40 : retour au ponton.


Assis­tance à un voilier échoué


Le 16 août à 18 h 28, appel du CROSS pour un voilier échoué dans le chenal de Cour­seulles.

18 h 41 : nous infor­mons le CROSS que le voilier est couché en travers du chenal. Le déséchouage étant impos­sible, nous sécu­ri­sons le voilier avec des aussières passées du bord du chenal.

00 h 30 : nous retour­nons sur le bord du chenal pour aider à la remise à flot du voilier.

00 h 49 : le voilier est déséchoué, en bon état, retour à son ponton par ses propres moyens.

00 h 50 : fin d’in­ter­ven­tion.


Remorquage d’un semi-rigide en panne moteur


Le 5 août, alors que nous étions en patrouille côtière, le pneu­ma­tique du poste de secours SNSM de Graye-sur-Mer nous fait appel pour prendre en remorque un semi-rigide en panne moteur sur leur plage.

17 h 09 : nous passons la remorque et nous commençons le remorquage en direc­tion du port de Cour­seulles.

17 h 26 : le semi-rigide est mis en sécu­rité sur la cale de Cour­seulles. Fin de mission.


Sortie pour une vedette en panne de batte­rie


Le 26 juillet à 9 h 47 le CROSS Jobourg engage la station suite à un message PAN PAN pour une vedette en panne de batte­rie à la bouée des Essarts.

9 h 50 : le requé­rant a pu redé­mar­rer son moteur grâce au prêt d’une batte­rie d’un plai­san­cier se trou­vant à proxi­mité.

9 h 59 : la vedette fait route vers Cour­seulles, escor­tée pas le SNS 630.

 

Récu­pé­ra­tion d’une victime d’ac­ci­dent de plon­gée


Le 22 juillet, à 15h21, appel du CROSS Jobourg à la station qui nous demande de récu­pé­rer une personne victime d’un acci­dent de plon­gée. La victime est à bord du bateau de support plon­gée escorté par la vedette de la gendar­me­rie mari­time qui font route vers le port.

15 h 32 : le SNS 630 est au contact du bateau de support plon­gée.

15 h 35 : la récu­pé­ra­tion se fait à 300 m du bord. L’équi­page décide de remon­ter le SNS 630 sur sa remorque avec la victime à bord et de rejoindre le poste de secours SNSM de Graye-sur-Mer avec l’en­semble trac­teur remorque où le VSAV des pompiers de Cour­seulles attendent pour trans­por­ter la victime au CHU de Caen.

15 h 42 : la victime est prise en charge par les pompiers.

15 h 50 : liberté de manœuvre pour le SNS 630. Fin d’opé­ra­tion.

 

Remorquage d’une vedette en panne de batte­rie


Le 21 juillet à 16 h 01, diffu­sion d’un message PAN PAN concer­nant une vedette en panne de batte­rie dans le secteur nord de Cour­seulles.

16 h 03 : les béné­voles, en veille à la station, répondent au message PAN PAN et se proposent de porter assis­tance. Attente d’in­for­ma­tions complé­men­taires avec témoin pour enga­ge­ment.

16 h 10 : le contact avec le navire en avarie étant impos­sible, le CROSS met en alerte de la station.

16 h 14 : appa­reillage du semi-rigide SNS 630.

16 h 19 : le SNS 630 informe le CROSS avoir un visuel sur une embar­ca­tion sur la plage et sur des personnes leur faisant des signes.

16 h 21 : le SNS 630 est au contact de l’em­bar­ca­tion et commence le passage de la remorque.

16 h 28 : la remorque est passée et le remorquage vers Cour­seulles commence.

16 h 50 : arri­vée du convoi à quai. Fin d’opé­ra­tion.

 

Personnes isolées par la marée


Le 14 juillet, à 20 h 30, le CROSS nous engage pour porter secours à une personne qui aurait appelé au secours devant Saint-Aubin-sur-Mer. Nous appa­reillons rapi­de­ment et faisons route sur la zone de recherches assi­gnée par le CROSS. Au même moment, un semi-rigide privé (Black Swan) s’est dérouté et prend des infor­ma­tions auprès d’un kaya­kiste déjà sur zone. Il a pris en charge deux personnes isolées par la marée et viens d’être rejoint par deux SAV pompiers, qui les ramènent à la plage pour prise en charge par le VSAV. Liberté de manœuvre donné à Black Swan et SNS 630.

21 h 05 : le SNS630 est à la plage pour être remonté à l’abri.

La SNSM rappelle qu’il est primor­dial, voire vital de respec­ter les horaires de marées et de regar­der autour de soi comment évolue le flot. En cas d’ur­gence, compo­sez le 196 sur votre télé­phone portable.

 

Inter­ven­tion pour 2 personnes à la mer


Le 17 juin à 11 h 46, la station SNSM de Cour­seulles a été enga­gée par le CROSS Jobourg pour porter secours à 2 personnes éjec­tées de leur pneu­ma­tique devant l’école de voile de Ver-sur-Mer. Leur pneu­ma­tique a conti­nué sa route et décrit des cercles, ce qui rendait la situa­tion critique. Les pompiers de Cour­seulles et Bayeux sont égale­ment enga­gés.

11 h 53 : la station a mis à l’eau ses deux pneu­ma­tiques et s’est rapi­de­ment rendue sur place. À l’ar­ri­vée, les deux plai­san­ciers dont un mineur ont été récu­pé­rés par l’équipe SAV des pompiers de Cour­seulles, qui les ont pris en charge avec le SMUR. Les deux naufra­gés étaient en hypo­ther­mie, le père n’avait pas de gilet de sauve­tage, ils sont restés envi­ron 30 min dans l’eau.

12 h 13 : l’équi­page SNSM et les pompiers ont ensuite maîtrisé le bateau « fou », ce qui ne s’est pas fait sans mal, la situa­tion étant dange­reuse pour les équi­pages.

12 h 24 : fin d’in­ter­ven­tion.

Rappel : il est impé­ra­tif pour un pilote de hors-bord d’avoir le coupe-circuit à son poignet et que les navi­ga­teurs devraient tous avoir leur gilet autour du cou. Les consé­quences auraient pu être drama­tiques.

 

Assis­tance à un navire en panne moteur


Le 16 juin à 11h10 alors que nous étions en manœuvre, le CROSS Jobourg émet un message PAN PAN pour un navire en avarie moteur devant Cour­seulles. Nous propo­sons nos services au CROSS qui nous missionne pour cette opéra­tion. Le requé­rant n’ayant aucune posi­tion à donner, nous le contac­tons par télé­phone de façon à nous guider en visuel.

11 h 21 : nous arri­vons sur le navire en avarie moteur à 1,2 nautique du port de Cour­seulles et nous passons la remorque.

11 h 35 : nous arri­vons dans les passes de Cour­seulles.

11 h 47 : nous mettons le bateau en sécu­rité au ponton. Fin de mission, nous repar­tons sur l’exer­cice.

 

Assis­tance à un voilier en panne moteur


Le 26 mai, alors que nous étions en stage équi­piers opéra­tion­nels à la station de Cour­seulles, le CROSS Jobourg nous demande, par VHF, de porter assis­tance à un voilier de 12 m, battant pavillon Néer­lan­dais, en avarie moteur à 3 nautiques dans le nord de Cour­seulles.

10 h 20 : nous appa­reillons avec la SNS 259, dans un brouillard dense, avec une visi­bi­lité de moins de 50 m.

10 h 35 : nous arri­vons sur zone et nous passons l’amarre au voilier en avarie moteur et nous faisons route vers Cour­seulles. À l’ap­proche des passes de Cour­seulles, nous deman­dons au SNS 630 de nous rejoindre pour aligner le voilier dans les passes vu la forte houle de nord-est.

11 h 10 : le voilier est mis en sécu­rité dans le port de Cour­seulles. Fin de mission, nous repre­nons notre forma­tion.

 

Remorquage d’un bateau en panne moteur


Le 20 mai à 15 h 13, départ avec le SNS 630 pour un bateau échoué devant l’école de voile en panne moteur. Arrivé sur zone avec la marée montante, le bateau est à flot avec l’ancre en place, 3 personnes à l’eau pour main­te­nir le bateau et un enfant 12 ou 13 ans à bord.
Mise a l’eau équi­pier pour passage de la remorque, récu­pé­ra­tion équi­piers et proprié­taire dans son navire avec l’en­fant

15 h 30 : retour à la cale. Fin d’in­ter­ven­tion.

 

Renfloue­ment d’un bateau coulant dans le bassin


Le 18 mai au matin, à la demande du maître de port, la station est inter­ve­nue pour renflouer un bateau qui coulait dans le bassin. Les béné­voles sont inter­ve­nus avec l’aide des pompiers et de leur équipe SAV ainsi que du person­nel muni­ci­pal.

À l’is­sue de la manœuvre de pompage, le bateau de nouveau à flot à été mis en sécu­rité par les sauve­teurs. Pas de victime. La cause de la voie d’eau est indé­ter­mi­née.

 

Assis­tance à un semi rigide en panne moteur


Le 6 mai, alors que nous sortions du port de Cour­seulles pour effec­tuer une patrouille côtière, le patron de la SNS 259 aperçoit, à un mile nautique, un semi rigide à l’ar­rêt dont les passa­gers agitent les bras dans notre direc­tion.

Nous nous dérou­tons et faisons cap sur le navire. Arri­vés à couple, le proprié­taire du semi rigide nous informe qu’il est en avarie moteur et nous demande assis­tance.

15 h 53 : après avoir informé le CROSS Jobourg et demandé aux passa­gers de cape­ler les bras­sières, nous prenons en remorque l’em­bar­ca­tion et nous faisons route vers le port de Cour­seulles.

16 h 05 : le semi rigide est mis en sécu­rité à la cale de Cour­seulles. Fin de mission, nous repre­nons notre patrouille.

 

Inquié­tude pour un nageur


Le 27 mars à 8 h 45, le CROSS Jobourg nous met en alerte pour recherche d’une personne se mettant à l’eau d’une façon inquié­tante, au dire d’un témoin, sur la plage de Luc-sur-Mer.

09 h 10 : nous appa­reillons avec le semi-rigide SNS 630 pour renfor­cer le dispo­si­tif mis en œuvre par le CROSS Jobourg composé de 2 moyens pompiers, de l’hé­li­co­ptère Dragon 76 et du SNS 614 de la station SNSM de Ouis­tre­ham.

09 h 20 : nous arri­vons sur zone et commençons les recherches selon le rail indiqué par le CROSS.

09 h 29 : liberté de manœuvre est donnée à l’en­semble des moyens sur zone, la personne incri­mi­née est retrou­vée saine et sauve. Il s’agis­sait d’un triath­lète qui s’en­traî­nait.

09 h 45 : retour au local. Fin de mission.

 

Assis­tance à un voilier échoué


Le 20 février à 5 h 54, la station a été enga­gée pour un appel de détresse d’un navire à 0,8 nq dans le 20° de Cour­seulles. L’iden­tité du requé­rant et le type du navire sont incon­nus. Il signale ne pas arri­ver à remon­ter son mouillage et commence à talon­ner. La mer, belle à peu agitée, est descen­dante.

06 h 09 : le semi-rigide SNS 630 est sur la plage, le voilier Sedna, 2 personnes à bord est échoué sur la plage à envi­ron 400 m. Les équi­piers du SR se rendant sur place, le voiler de type Mélody, 10 m, est posé sur le sable et intègre l’équi­page en sécu­rité.

Au lever du jour, l’équi­page dispose alors deux ancres lourdes afin de faci­li­ter la remise à flots prévue dans envi­ron 2 heures. La plage est très proche, il n’est pas envi­sa­geable de déra­per. Une inspec­tion de la coque est faite.

09 h 10 : le SNS 630 rejoint le voilier qui commence à se redres­ser et l’as­siste jusqu’au moment où celui-ci retrouve la libre pratique. Il va attendre le flot pour rentrer à Cour­seulles.

10 h 05 : le SNS 630 est à l’abri.

Le requé­rant a mouillé trop près de la plage pour avoir le temps de réagir face à son problème de mouillage. Il aurait dû consul­ter instruc­tions nautiques et carte marine.

 

Recherches de padd­listes signa­lés dispa­rus


Le 8 janvier à 11 h 39, le CROSS a engagé la station pour recher­cher deux padd­leurs signa­lés dispa­rus par un témoin. Ils étaient devant Cour­seulles et se diri­geaient vers l’est. La mer est agitée, vent d’ouest 6. Le CSL des pompiers de Cour­seulles est déjà engagé, une patrouille de gendar­me­rie se rend sur place.

10 h 50 : le SNS 630 appa­reille et entame aussi­tôt des recherches à l’est du chenal tandis que le CSL patrouille devant Bernières. Des surfeurs présents sur zones signalent aux gendarmes que les personnes sur les paddles sont des pratiquants confir­més et régu­liers.

Après avoir blan­chi sa zone de recherche jusqu’à Bernières, le SNS 630 est envoyé sur Herman­ville afin d’ef­fec­tuer un trait de recherches à contre­sens de la dérive obser­vée des paddles.

Peu avant 13 h 00, un avion de patrouille mari­time (PatMar Lann Bihoué) propose son concours, non retenu.

13 h 06 : la patrouille de gendar­me­rie informe le CROSS que les personnes recher­chées, au nombre de 3 et non 2, sont sur la plage, en bonne santé et n’ont pas été en diffi­cul­tés et sont des pratiquants de bon niveau. La gendar­me­rie leur a fait un certain nombre de recom­man­da­tions.

Liberté de manœuvre pour le SNS 630. 13 h 53, le SNS 630 rejoint son poste d’amar­rage. Obser­va­tion : « fausse alerte de la part de témoins sincères ».